17 éoliennes
MOULINS DU LOHAN
PARC ÉOLIEN
Puissance totale
64,6 MW
équivalent aux besoins annuels en électricité d’environ
60 000 habitants
MOULIN DU LOHAN
PARC ÉOLIEN
64,6 MW
Nombre d’éoliennes :
Puissance unitaire :
Puissance totale :
Nombre de personnes alimentées*:
17
3,8 MW
64,6 MW
environ 60 000
LE PARC EN QUELQUES MOTS
Les Moulins du Lohan est un parc éolien de 17 éoliennes situé au cœur de la forêt de Lanouée dans le Morbihan avec une emprise de 0,3% sur les 4000 ha de forêt d'exploitation.
La puissance installée de 64.6 MW permet d'alimenter annuellement l'équivalent de la ville de Vannes.
C'est un projet important pour la Bretagne qui importe aujourd'hui 85% de son électricité dont la moitié provient d'énergies fossiles.
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Pourquoi développer l’éolien terrestre en Bretagne ?La région Bretagne importe aujourd’hui 85 % de son électricité – dont la moitié est d’origine fossile – alors qu’elle possède le 2ème gisement en vent de France. Elle est, par ailleurs, la 5ème région française en matière de capacité éolienne installée avec environ 1 GW, soit 6 % du parc national. La région a exprimé sa volonté de contribuer aux enjeux énergétiques et environnementaux de son territoire avec, notamment, l’adoption en 2010 du Pacte Electrique Breton dont l’ambition est de répondre durablement aux défis auxquels la Bretagne est confrontée en matière de sécurisation de son alimentation électrique.
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Pourquoi développer l’éolien ?En 2020, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) a fixé le cadre des objectifs nationaux pour l’éolien. Elle positionne l’éolien sur un minimum de 33,95 GW en exploitation à 2028, seuil atteint à environ 50% en 2020 (17,6 GW en exploitation). La récente publication du rapport RTE rappelle quant à lui l’indispensable déploiement des énergies renouvelables, éolien en tête, pour atteindre les objectifs de neutralité carbone à 2050. Quel que soit le scénario énergétique de la France, la transformation du mix énergétique est impossible sans un développement significatif des énergies renouvelables.
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Quelle prise en compte de la biodiversité dans la cadre du parc éolien des Moulins du Lohan ?Dans le cas des Moulins du Lohan, l’insertion du projet a été pensée afin de favoriser le maintien des fonctionnalités biologiques au sein du massif forestier. Plus de 30 mesures compensatoires ont été prévues dans le cadre de la protection des habitats naturels et espèces animales. Notons par exemple : · Pas de perte de surfaces forestières : Surface de défrichement de 11,4 ha au sein de parcelles résineuses soit 0,3% du massif forestier pour une surface de reboisement de 12,25 ha. Reboisements à haute valeur écologiques avec des essences feuillues. · Maintien des fonctionnalités biologiques au sein du massif forestier : Création de sites propices à la reproduction des amphibiens (mares, ornières et prairies humides). · Fonctionnement du chantier et mesures compensatoires adaptés afin de protéger les habitats naturels et les espèces animales : - Gestion sylvicole adaptée et favorisant les habitats et la reproduction de l’avifaune volante remarquable de la forêt de Lanouée - Mesures en faveur des chiroptères (arrêt du chantier pendant la période d’activité)
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La protection de la biodiversité est-elle prise très au sérieux depuis la construction et mise en service du parc ?Avant la mise en service du parc, Boralex avait anticipé la mise en place d’un bridage sur l’entièreté de la nuit du 01 avril au 31 août notamment en raison de la protection des chauves-souris sur la zone du parc. Celui-ci a été renforcé durant les mois d’octobre et de novembre au-delà de ce qui était prévu dans l’arrêté initial. Pour résumer : 5 mois de bridage ont été ajoutés avec une couverture sur l’entièreté de la nuit élargie du 01 avril au 31 août.
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Certains manquements ont-ils eu lieu ?2 manquements ont eu lieu : - Un manquement purement administratif (fiches non transmises de manière réactive), - Un manquement technique avec deux pannes dans le bridage réalisé.
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Boralex a-t-elle pris des mesures correctives nécessaires ?Ces manquements ont permis à Boralex de mettre en place des solutions concrètes : - Mise en place d’un accès en temps réel aux données de suivis de mortalité, à la conformité du bridage et à l’activité chiroptérologique à destination des services de l’Etat (DDTM, DREAL et Préfecture), - Mise en place d’alertes automatiques en cas de panne de bridage, - Extension du bridage à l’entièreté de la nuit à partir du 20/09/23 suite aux cas de mortalité constatés au mois de septembre (pourtant avec un bridage effectif). Boralex va plus loin et innove sur le sujet en testant des solutions de bridages selon l’activité des chiroptères en temps réel. Pour en savoir plus, cliquez ici.
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Est-il possible d’allier protection de la biodiversité et efficacité énergétique ?Les données collectées montrent que l’arrêt total des éoliennes la nuit n’est pas utile : faible activité des chauves-souris la nuit en dehors des 6 premières heures, activité quasi nulle sur la période hivernale. Boralex est en capacité d’adapter l’activité du parc à l’activité des chiroptères (grâce au bridage la nuit, à l’adaptation en fonction des températures etc.). Depuis la mise en place du bridage la nuit du 20 septembre 2023, aucune mortalité n’a été constatée.
ENVIRONNEMENT
Inséré dans la foret de Lanouée, le parc des Moulins du Lohan, représente une emprise de seulement 0,3% sur les 4000 ha de forêt d'exploitation. Dans le cadre du chantier, 11,4 ha de résineux ont été défrichés et remplacés par 12,25 ha d'essences d'arbres feuillus.
CONSULTATION,
MISE EN PLACE D'UN COMITÉ DE SUIVI
Engagé dans ce projet depuis 2012, Boralex a aujourd’hui à cœur de travailler de concert avec l’ensemble des parties prenantes du territoire, dans le but d’assurer une gestion et un suivi écologiques qualitatifs sur le secteur du parc et de son environnement proche.
En avril 2023 s’est tenu un premier comité de préfiguration, en présence des services de l’État (DREAL, DDTM) et de l’équipe-projet. Cette réunion a marqué le début d’une démarche de dialogue, dont l’objectif est de définir les contours du futur plan de gestion écologique du parc, qui devra être transmis à la DREAL et la DDTM avant le 31 décembre 2024.
Dans l’objectif de présenter les protocoles de suivi et le suivi des chiroptères et de l’avifaune, le premier comité de suivi a eu lieu, le 23 octobre, dans les locaux de la DDTM du Morbihan, à Le Troadec.
Retrouvez ici, le compte rendu du comité de suivi.